Encore une journée Shopping ♪ ( PV avec Elisabeth)

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Un matin splendide s'ouvrait à nous. Temps nuageux, température printanière agréable, quoi de plus sain pour un Vampire. J'avais habitué nos deux petits anges à sortir lorsqu'il faisait bon, et surtout lorsque le ciel était couvert, sa valait mieux pour nous autres. Il est vrai que c'était injuste pour elles, qui n'étaient pas des vampires, mais elles n'avaient pas trop l'air de se plaindre, ce qui nous arrangeait bien.

Aujourd'huii j'avais décidé de prendre cette chère Elisabeth par le collier, et de l'enmener faire les boutiques. J'étais décidée, et rien ne m'en empêchera. J'avais donc, rapidement pris ma douche, m'étais habillée et maquillée à vitesse grand V, pour être prête avant que la petite ne se reveille

J'entrai alors, pied nus, dans la chambre de la petite fille de les rêves. Elle semblait endormie, et je n'osai pas trop la reveillée. Seulement, ces temps-ci, son sommeil devenait de plus en plus long, ce qui m'inquiétait, moi qui n'a plus l'habitude de dormir. Je la pris tendrement dans mes bras, alors qu'elle était à moitié endormie, et la reveillait avec quelques bisous.

- Ma puce, on va allez faire un peu les magasins, entre femmes aujourd'hui?

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Elisabeth dormait profondement dans son lit, completement emmitouflée dans sa couverture. Ces temps-ci elle passait enormement de temps à dormir, et cela n'allait pas en régressant, bien au contraire. Elle avait besoin de ses 12-13h de sommeil, sans quoi il lui était difficile d'emerger le matin, d'autant plus que la nuit d'après elle en profitait pour dormir 1-2 heures en plus. Certainement due à son âge ou à on-ne-sais-quoi d'autre.

Elle était en train de rêver quand ceux-ci furent interrompues par les bisous de sa mère. La réaction fut immédiate, Elisabeth replongea sa tête sous sa couette, se mettant en boule dans celle-ci, les reveils étaient toujours une étape pour Elisabeth, et encore pire pour ses parents. Elle finit par bouger legerement, sentant les bras froids de sa mère pour en déduire qu'elle était dans ses bras avec sa couette. Elle marmonna quelque chose d'incomprehensible, signe de son sommeil.

Ma puce, on va allez faire un peu les magasins, entre femmes aujourd'hui?

Elisabeth poussa un long soupir, en plus de devoir se lever elle allait devoir faire les magasins pour s'habiller, se déshabiller. Elle aimait bien le shopping, Alice l'ayant vite montré les ... bienfaits de ce passe-temps. Cependant, la petite preferait tout de même dormir. Elle jetta un coup d'oeil à la fenêtre pour y voir, un ciel couvert de nuage et les arbres legerements courbé par le vent. Il ne manquait plus qu'il pleuve pour que cette journée promette d'être des plus reussi. Malgré son ressentiment envers cette sortie, elle ne tenait pas à la gâcher, de toute manière elle passerait du temps avec sa mère et rien que cela lui faisait plaisir. Malheureusement, il y avait ces fichus humains et leurs odeurs ennivrante, encore une chose dont Elisabeth devrait faire attention.

Elle cola sa tête contre la poitrine de sa mère, se rendormant quelques instants. Elle passa ses bras autour du cou de sa mère, nichant son cou sous sa cheveulure brune. Elle hocha la tête, même si elle savait très bien qu'elle ne pourrait pas y échapper, c'était Alice, que voulez-vous ?

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Elisa Posa sa tête contre ma poitrine. je ne savait que faire, elle était trop migonne, blottie contre moi. Je descendais donc, doucement les escaliers en bois. Ils craquaient légèrement sous notre passage, mais ne semblait pas reveillée la petite. Je la déposai lentement sur la canapé, le temps d'aller lui chercher ses habis. Je la connaissais bien, et le matin, si elle ne regardait pas sa petite émission préférée à la Télévision, vous pouvez être sur, que toute la journée, elle ne vous adressera pas un regard. Têtue, en effet.

Je remontais les escaliers, et me faufilais dans sa chambre. J'ouvrais délicatement les volets à demi-fermés, puis m'esquivais dans son palacard. Le chemin était rès difficile d'accès, couvert par des montagnes de jouets et de petits livres.

" Va vraiment falloir que je la force à ranger sa chambre..."

Je pris, non par hasard, une petite robe volant, dentelle blanche. Une jolie paire de sandale en cuire marron l'accompagnerait. Je descendais rapidement en bas et me plaçais devant la Télévision, histoire de l'enquiquiner un petit peu.
Je lui déposai ses affaire, et avec un petit rire Taquin, lui demandai de s'empresser de s'habiller.

" Depêche-toi ma puce, les ambouteillages, c'est pas mon Truc. Tu me connais!"

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Elisabeth sentit son poids s'affaissait dans le canapé du salon, et il lui fallut un grand effort pour que ses deux paupères closes laissent apparaître ses deux pupilles bleus. Elle regarda la télé, la chaîne était programmée sur son dessin animé prefere. Oui, sans celui-ci il serait presqu'impossible de lever la petite et encore moins de lui arracher un mot. Elle écouta les bruits de l'escaliers, sa mère venait de les monter avant de redescendre 3 minutes plus tard.

Elisabeth sentit les vetements que sa mère venait de poser sur ses cuisses et ce geste lui arracha automatiquement une grimace. Elle râla un peu puis marmonna quelque chose d'incomprehensible lorsqu' Alice fit expres de se planter de la télé. Elle tira la langue à sa mère avant de s'arracher du canapé, elle prit la pile de vetements et se déshabilla sans gêne dans le salon enfilant lentement chaque vetement. Elle bailla, se rejettant dans le canapé juste aprés.

Au bout de 10 minutes, elle finit par se relever, se dirigeant lentement sur la chaise de la cuisine et reposa sa tête aussi vite sur la table. Dire que d'ici 20 minutes elle serait dehors, en train de faire les magasins, rien que cette idée la fit frissonner. Elle priait pour que sa mère la prenne dans ses bras ou qu'elle prenne la poussette.

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Je regardais mon petit ange s'affaler contre la table de la cuisine, pensante. Je montais les escaliers, en direction de sa chambre. Je pliais la poussette, et le redesendais.

" J'ai compris que tu ne voulais pas marcher, allez, viens-vite!"

Dehors, la voiture étais prête et nous attendais. J'allais tout de même faire un tour dans le salon, pour vérifier si tout était bien fermé. Jasper était en voyage, nous étions donc seule à la maison. Mackenzie devait certainement dormir à l'étage. Je montais une dernière fois l'embrasser sur le front pour lui dire aurevoir. Elle était étendue, les yeux fermés, dans son petit berceau. Une baby-sitter devait passer dans peu de temps et venir la garder. Je ne pouvais pas l'enmener dans un centre commercial, ce serait bien trop bruyant. Et puis, je n'avais encore jamais passé une journée seule avec Elisabeth, il était temps d'en profiter, pour une fois!

La sonnerie retentie. J'allais ouvrir, et saluais la jeune fille venue garder Mackenzie. Après lui avoir donnée quelques petits conseils, je lui fis signe d'aurevoir, et lui donnais un double de la clé de la maison, si jamais elle avait l'occasion de mettre les pieds dehors une fois que la petite sera reveillée.

" Elisa, on y va?"

Je la pris dans mes bras, et la déposais sur son siège-auto dans la voiture. Je l'attachais correctement, puis refermais la portière. Je glissais ensuite la poussette dans le coffre et le referma. Je montais devant et pris le volant, en direction du centre commercial.

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Elisabeth resta pensive sur la table, encore bien endormie. Il lui fallait toujours du temps pour s’éveiller complètement et encore plus si c’était un réveil forcé. Elle finit par prendre la bouteille de jus d’orange et en boire dans le verre qui traînait là. Elisabeth n’aimait pas particulièrement la nourriture humaine, loin de là, mais elle se forçait, le pire étant lorsqu’il s’agissait de manger un aliment solide, c’était toujours une torture pour la petite qui trouvait que la nourriture avait un goût infecte.

Elle tourna la tête, voyant sa mère débarquer avec la poussette et poussa un soupir de soulagement. Quitte à subir les magasins, autant le faire dans une poussette. Elle laissa traîner son verre mais ferma tout de même la bouteille de jus de fruit. Elle grimpa dans sa chambre, en faisant attention aux bruits, sachant que sa petite sœur dormait encore, la chanceuse. Elle attrapa son ours, décidé à le prendre avec, elle repassa devant la chambre de Mackenzie, passant sa tête par la porte et envoyant un bisou volant vers celle-ci. Cela plaisait énormément à Elisabeth d’avoir une petite sœur. Elle entendit sa mère l’appelait, sans pour autant crier, de toute manière Elisabeth avait une ouïe plus développée qu’un humain. Elle lui répondit, sur un ton amusé, lui parlant comme si sa mère était en face d’elle.

- Oui, oui oui !

Elle dévala les escaliers, son ours rose dans sa main droite et le pouce de sa main gauche dans la bouche. Elle sauta dans les bras de sa mère, posant de suite sa tête sur l’épaule d’Alice. Elle grimpa dans la voiture, posant son ours fièrement sur ses genoux. Elle croisa vaguement la jeune femme qui gardait Mackenzie, elle, avait eu le droit de dormir et d’en plus rester à la maison. Franchement c’est bien d’être petite.

Elle sentit la voiture démarrée, laissant le décor défilait rapidement. Sa mère adorait la vitesse, ça se voyait. Elle dépassait largement les 150 km/h. très vite, les contours de Sydney se dessinèrent laissant apparaître les formes du centre commercial.

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Nous arrivîmes devant le centre commercial. Evidement, comme tous les Samedi matin, il était bondé. Bonne femme & enfants y étaient présents, sans parler des personnes agées, marchant à vitesse ralentie, qui avait souvent tendance à m'énerver très rapidement.

Je sortais tranquillement de la voiture, lunette de soleil sur les yeux, et claquais ma porte. J'ouvrais ensuite cellede la petite, et la laissais sortir gaiement. Je déballais la poussette, je savais très bien qu'Elisabeth n'aimait pas marcher.

" Mais...T'as encore pris ton ours en peluche?"

Elle observait a petite, le tenant fermement. Ces temps-ci, elle ne le quittait plus d'une semelle. Où qu'elle aille, il fallait toujours qu'elle l'est sous la main, allé savoir pourquoi...

" Je te préviens, tu le garde, je ne te le tiens pas!'

Elle aimait le tenir, mais comme tous les enfants de son âge, au bout d'un certain temps, elle se lasse, evidement. Et qui, dans ces moments-là doit porter? Les mamans, comme toujours...

" Bon allez ma chérie, on commence par quoi? Tu veux un nouveau maillot de bain?"

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Elisabeth descendit de la voiture, son ours dans ses bras. Elle apprecia la temperature printanière de la journée, cela faisant longtemps qu'il n'avait plus fait un peu chaud. Elle grimpa dans la poussette, ayant une sainte horreur de marcher parmi les humains. Elle avait toujours l'impression de marcher à deux à l'heure et il arrivait ainsi à Elisabeth de marcher plus vite que la normale, pas beaucoup mais juste assez pour étonné les passants. Elle tira la langue à sa mère quand elle lui parla de son ours, se contentant de lui hocher la tête en guise de réponse. Elle soupira à la deuxième remarque, cherchant des yeux un endroit dans la poussette pour mettre son ours, d'ailleurs il n'y en avait pas .

- T'inquiètes pas !

Elisabeth posa sa tête dans la poussette, bien installée.

- Oui ! Pour aller à la piscine !

Cela faisait un moment que son ancien maillot de bain était un peu trop petit pour elle, que voulez-vous, un hybride ça grandit vite, au malheur de tous sauf d'Alice qui se faisait un malin plaisir à aller faire les boutiques presque toutes les semaines.

Elisabeth regardait les passants, leur faisant des grimaces lorsqu'elle les trouvait bizarre.