Description Marlène Van Alen

Physique

« Un ange ! »
Du moins, c’est ce que pense la plupart des victimes de Marlène. Son côté enfanté les font souvent regretter de l’avoir approchée d’un peu trop près. Gracieuse tout en étant espiègle, Marlène c’est garder son côté le plus angélique lorsqu’elle à besoin de se nourrir.
Elle est de petite taille puisqu’elle n’a que 9 ans ; ses cheveux longs et bruns lui arrivent environs aux hanches. Ses yeux sont de la couleur traditionnelle de ceux des vampires : noisette. Ceux-ci noircissent plus ou moins selon ses besoins en nourriture, rien de bien étonnant.
Elle aime tout particulièrement faire attention à ses tenues; son père aimait s'occuper d'elle à longueur de journée. Toujours souriante, vous ne la verrez que très rarement être triste, ce n’est pas dans ses habitudes. Sur son visage, de petite tâches de rousseurs sont visibles selon son humeur. Lorsque celle-ci est en colère, ses tâches réapparaissent aussitôt. Serait-ce un signe de prévention ? Attention, lorsque la jeune fille est en colère mieux vaut ne pas l’approcher !

Caractère

Marlène est une jeune fille surexcitée en permanence. Sa tendance ? Faire rire et s’amuser. Oui, c’est sa principale activité. Bien entendue, elle n’en reste pas moins très studieuse à l’école; alors qu'elle est pourtant la proie des moqueries des autres élèves. Malgré sa petite apparence et son jeune âge, elle sait prendre de lourdes responsabilités. Ben oui, lorsque l’on se retrouve toute seule à l’âge de 9 ans, la principale préoccupation est de survivre. Son père lui avait appris à ne chasser que les animaux et rarement certains humains quand la pénurie se faisait sentir. Mis la pauvre enfant se sentant délaissé choisit la voix de la nourriture humaine pour survivre. Par ailleurs, les humains un peu fourbes ne se méfieront pas de son apparence juvénile, ce qui lui permet d’approcher lus facilement ses proies sans éveiller les soupçons. Non, il ne s'agit pas là d'un petit diable cachée sous une aparence d'ange; il s'agit seulement d'une enfant cherchant à tout pris à survivre, déterminée après une courte promesse.

Histoire

" Dis p'pa, tu trouve que j'suis bizarre, moi?"

C'était la question que je posais le plus fréquemment, quoique peut-être après le " Pourquoi Maman t'as quitté?"qui finit par être résolu par un " Ta mère est décédé à ta naissance, Marlène."
Ben Oui, je suis née Hybride d'un père Vampire & d'une mère humaine. Jusqu'à mes 5 ans, j'étais persuadée que ma mère avait quitté mon père parce qu'il était trop beau. Pour vous dire, j'étais même certaine que les filles que mon père ramenait à la maison ne servait juste qu'à me rendre jalouse. Ce qui marchais assez bien d'ailleurs, je dois l'avouer. Non non, je n'étais pas amoureuse de mon père: Il était simplement un vampire hors du commun qui prenait soin de moi. J'étais petite ( je le suis encore), innocente, mais avec un caractère de cochon il faut l'avouer. Je n'avais jamais connue ma mère et elle ne me manquait pas, mon simple père me suffisait. Un vampire comme père n'est certes pas commun, mais une enfant Hybride ne l'est pas non plus. Nous faisions donc bien évidemment la pair tous les deux, mais nous étions heureux. J'avais la mentalité d'une enfant de 3 ans, et pourtant mon père persistait pour que j'aille à l'école et que je m'instruise comme les humains. Jusqu' au jour où...
J'étais encore et toujours la proie des enfants de l'école primaire. Pour quelle raison? je ne m'approchais pas d'eux. J'avais bien trop peur de les blessés. Pourtant eux, se faisait une joie de me courir après. Persécutée? Peut-être pas non plus, mais j'étais poursuivie dans les couloirs avec des humains qui me criaient sans cesse:

" Oh le Monstre-euh!"

J'étais beaucoup trop gentille et me refusait de leur accorder ne serait-ce qu'un regard. Mon père m'avait expliqué auparavant que j'étais différente et que c'était pour cette raison que maman était morte. Je ne devais pas approcher les humains de trop près, je pouvais mettre leur vie en jeu. Bref, revenons à ce fameux jour. Dehors la pluie n'avait de cesse de tomber, encore et encore. Pour une fois, mon père si distant avec les humains était venus me chercher devant l'école. Imaginez-vous mon visage lorsque je le découvrais devant l'entrée de la petite école. Je lui sautais au cou en remerciant le ciel d'avoir fais tomber le pluie; pour une fois qu'elle servait à quelque chose celle-là!

" Hey! Regardez, la monstre à un père. J'aurais jamais pensé, hé hé!"

Je voyais le visage de mon père se figer. Lui qui étais si chaleureux, si gentil; devenait une bête enragé.

" Euh, P'pa...C'pas grave, c'est juste des méchants garçons qui m'embêtent. Mais je te promet que je me suis pas approchée! "

Je sentais sa main me serrait le poignet de toutes ses forces. Je ne comprenais pas que les paroles de ces enfants l'avait profondément affecté. Il me paraissait de plus en plus en colère et je n'arrivais pas à le calmer. Malgré mon jeune âge, je comprenais que si il s'énervait trop, il pouvait faire malgré lui du mal aux humains.

" P'pa... Viens on rentre!" lui dis-je en tirant son bras qui me pressait le poignet. " P'pa tu m'fais mal...Viens on rentre j'te dis!"

Il avait finis par céder et m'avais suivie dans un silence qui devenait pesant. Il ne voulait même pas que je lui prenne la main, j'étais déprimée. Le soir, je tournais en rond dans ma petite chambre, dans mon pyjamas à fleurs peluche à la mains. Rien à faire, je ne comprenais pas le comportement de mon père. Par le verrou de la porte je pouvais voir qu'il était terriblement inquiet, je craignais qu'il refuse que je retourne à l'école le lendemain. Un peu boudeuse, je me couchais en pensant que je n'avais même pas eu un baiser du soir de la part de celui-ci. Cette nuit fut la dernière où je vis mon père. Plus tard, j'aurais juré l'avoir entendu me parler et me faire un bisous sur le front avant de refermer la porte, mais je n'étais pas sur et n'avait pas osée ouvrir les yeux. Pourtant, le lendemain à mon réveil je ne trouvais qu'un mot sur la petite table de cuisine qui avait été faites spécialement pour moi.

Ma chère Marlène, ma douce enfant. Je dois m'en aller, j'ai besoin de réfléchir. Je dois te laisser seule, car la où je vais ce serait bien trop dangereux pour une enfant comme toi, même hybride. L'autre fois, j'avais décidé de me tester devant ton école; et je n'ai pas réussi. J'ai bien failli dévorer ce pauvre garçon qui t'avait insulté. Ne me cherche pas Marlène, sa ne servira à rien. Mais sache qu'au fond de toi je serais toujours là, sois rassurée. J'ai confiance en toi, peut-être vais-je me décider à revenir un jour. Seul le temps en décideras...

L. Van Alen.

Je serrais la lettre contre moi; et sentais quelques gouttes d'eau tomber sur mes vêtements neufs. Il était partis, je me retrouvais alors toute seule. Qu'allais-je devenir?...
J'avais attendue malgré tout pendant deux années; espérant qu'il revienne. Je guettais chaque soir à la fenêtre de l'orphelinat qui m'avait recueillis. D'ailleurs, il semblerait bien que là-bas seul les espèces autres que les humains y étaient admises....

Pourtant; jamais il ne revînt.

>> Kate s'est proposée à l'adoption de Marlène.