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 Mon idée et mon caractère... J'aime le Moyen-Age

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MessageSujet: Mon idée et mon caractère... J'aime le Moyen-Age   Mon idée et mon caractère... J'aime le Moyen-Age Icon_minitimeMar 25 Mai - 13:02

Voici ma fan fiction tournant sur le thème de la chevalerie et de la Table Ronde. Le contexte a beau être assez connu, j'essaye d'être originale. Ici, Merlin a choisi lui-même de s'enfermer, Gauvain est un fringuant et jeune chevalier en mal d'amour, Lancelot une tête brulée qui adore sa petite sœur, bref, un remake somme tout original. Le ton n'est certes pas à l'humour, mais j'essaye dès que possible d'être drôle, malgré les nombreuses morts et blessures...

_____________________________________________________________________

LA CHEVALERESSE DE LA TABLE RONDE

TOME 1

LE DERNIER SOUPIR



Prologue

Par une froide nuit d’hiver, personne ne s’aventurait près du Lac, situé dans le royaume continental des terres de l’ancien roi Uther-Pendragon*. Pourtant, si on était assez bien informé, on pourrait y pénétrer sans trop de difficulté, à condition d’avoir un esprit ouvert et un cœur relativement pur : le Lac révèlerait non pas une eau glacée par l’hiver persistant, mais un vallon verdoyant, en contrebas duquel une ville riche et prospère existait, décorée avec beaucoup de goût et de richesse. En aval de cette ville, un château agréable avait été construit il y a bien longtemps par les propriétaires de ce lieu ensoleillé en plein hiver.

A l’intérieur de ce château, un homme d’une quarantaine d’année, les cheveux et la barbe blonds, mais déjà blanchissants était posté devant une porte close. Habillé d’une robe bleutée et d’un chapeau assorti, il faisait les cent pas devant cette dernière. Il marmonnait, la voix grave et triste, mais l’œil brillant et alerte :

- J’aimerai tant me transformer en courant d’air pour regarder dans cette chambre ! Mais ma Viviane... Il ne faudrait pas que je la vexe, elle m’en voudrait trop, et pour trop longtemps.

L’homme tapa du poing sur un mur, éclata d’un rire nerveux, sans joie, et se prit la tête dans ses mains.

- Viviane, ma Viviane…Cela fait presque une heure que tu es là dedans. J’espère que tu va bien…


Il réfléchit quelques instants, puis animé d’une résolution nouvelle, commença à incanter dans une langue disparue**, utilisée seule par les druides et les mages des contrées bretonnes. A ce même moment, la porte s’ouvrit, révélant une femme d’une extrême beauté, qui paraissait avoir vingt ans, de longs cheveux blonds-dorés volant sur ses épaules. Accompagnée d’une servante sans âge, elle portait un bébé dans ses bras nus. A la vue de l’homme, la bouche ouverte dans une expression stupide, car stoppée dans son élan incantatoire***, elle adressa un regard de reproche :

- Cette pièce avait un mur anti-magie, espèce d’idiot, tu n’aurais de toute façon pas pu rentrer ! Enfin…Merlin…Tu es papa ! Et c’est une fille !

Le grand mage Merlin –car c’était lui- se dérida, sourit, enlaça sa dulcinée et sa fille. En pensant à tout ce que le Lac avait fait pour lui, il rit aux éclats, aussi joyeux que possible, et caressa la tête de son enfant.

- Et toi tu es une beauté, ma Viviane… Ainsi que la plus jolie et fraîche des mamans !

~~~~~~
* Terres qui appartiennent au grand roi Arthur, possesseur d’Excalibur.
**Autrement appelée le runique.
*** Et sans doute aussi subjugué par la beauté de sa femme.
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MessageSujet: Re: Mon idée et mon caractère... J'aime le Moyen-Age   Mon idée et mon caractère... J'aime le Moyen-Age Icon_minitimeMar 25 Mai - 13:14

Chapitre 1

Je m’avançais devant les portes de Camelot. Mon cheval, Loki-à-la-robe-blanche (oui en effet, il s’appelle ainsi ! Loki-à-la-robe-blanche), hennit doucement. Il devait être fatigué ! Nous marchions depuis une semaine, c’est à dire depuis notre descente du bateau nous amenant en Grande-Bretagne. De plus, je cuisais sous mon heaume et mon armure complète. Arrivée devant le pont-levis abaissé, un garde me stoppa et me demanda d’un ton rogue :

- Que voulez-vous ?

- Je suis ici pour me faire adouber par le grand* roi Arthur. Je viens du royaume continental.

Cette information suscita un grand émoi parmi les gardes : cela faisait bientôt deux mois que la fête de la Saint Jean avait eu lieu, et c’était le seul moment de l’année où le roi adoubait lui-même les varlets. Et encore ! Il était préférable d’être de la cour d’Arthur. Seul mon frère, vingt ans plus tôt, s’était fait adouber sans cette condition, et je comptais bien suivre son exemple.
Mais on me laissa tout de même entrer : les portes de la ville étaient ouvertes à tous, et les gardes étaient assez nombreux pour m’arrêter. Enfin, c’est ce qu’ils pensaient ! Une fois à l’intérieur de la cité fortifiée, je découvris avec étonnement non pas une ville puante et bourbeuse comme je mis attendant, mais un havre de paix serein et magnifiquement agrémenté. Si je connaissais bien les ruelles dorées de la cité du Lac, ici, je me sentais minuscule. Je vis quelques gamins sur le bas-côté, jouant au petit-palais. J’en hélais un, et lui remis une dizaine de piécette pour qu’il m’amène aux portes d’Arthur. Tout excité, il cria aux autres gamins dans un baragouinement incompréhensible quelques mots d’explications. Il se tourna vers moi et dit cette fois dans une langue (ouf!) connue :

- Je vous y emmène !
- Et… vous parlez quelle langue ?
- Le patois de Camelot, pardi ! Quelle langue voulez-vous que se soit ?


Il me lança un clin d’œil, et me tira par le bras, en direction de quelques ruelles sombres. Je m’arrêtai quelques minutes à une écurie, et laisser Loki. Quand je sortis rejoindre le gamin, un homme, un peu plus loin, sans doute un boucher, l’interpella. Il se mit à courir.

- C’est un raccourci ! Et puis nous éviterons certaines personnes. Vous savez, monsieur le chevalier, la somme que vous nous avez donné nous sera très utile !
- Je ne suis pas chevalier, mais varlet ! Et puis, si tu veux un peu plus, tu peux me demander.


Il s’arrêta, interdit. Je devais être la première personne à lui donner autant d’argent ! Mais un cri le ramena à la réalité : l’homme nous suivait. Le gamin se remit à courir, mais je le suivais sans peine. Feignant un essoufflement, je m’arrêtais, et lançais un sort de barrière. Le boucher aurait du mal à nous suivre !
Le garçon m’attendait quelques pas plus loin, en me faisait signe de le suivre. Je courus jusqu’à lui, et nous continuâmes notre chemin ensemble. Nous atteignîmes les portes de la demeure d’Arthur rapidement et sans autres anicroches. Je remerciais le gamin, lui fourrais une dizaine de piécettes dans la main et lui demandais :

- Comment t’appelles-tu ?
- Berthelot, monsieur.
- Et bien Berthelot, bonne chance pour ta vie ! Tu me sembles en avoir bien besoin ! Dis-moi, d’ailleurs, pourquoi cet homme te suivait-il ?


Il baissa la tête, honteux.

- J’ai cassé son étal, en jouant…

Je ris avec lui, puis à mi-voix, incantais un sort de bénédiction. Ce gamin irait loin !

Je pris congé de Berthelot, et entrais dans le château. Les rues de Camelot me semblaient déjà riches à l’excès, mais le spectacle du château m’étonna : des dorures, parures, toiles de maître étincelaient dans tous les coins de toutes les salles. Le maître de la Bretagne habitait ici et il fallait le montrer et le clamer. A peine m’étais-je remise de mon émotion, qu’un page s’avança vers moi, nonchalant. Il me guida à travers un dédale de couloirs, plus ou moins décorés, jusqu’à la tale ronde, où siégeaient Arthur et ses chevaliers. Je m’agenouillais devant le souverain de la Bretagne. Ce dernier était majestueux, et tout en lu inspirait la confiance et l’amitié

- Bonjour, ô grand souverain !
- Bonjour, jeune varlet. Relève-toi. On m’a dit que tu venais te faire adouber. Sais-tu que je fais cela seulement à la Saint Jean ? Et puis, c’est manquer de respect à la cour que de ne point dévoiler ton nom. Tu devrais également enlever ton heaume !
- Mon roi, je ne peux enlever mon heaume devant vous, ni devant aucun chevalier. Quant à mon nom, je ne peux vous le dévoiler, il restera secret. Veuillez m’en excuser.


Le roi, pensif, hocha la tête. Il y eut un éclair dans ses yeux, et il murmura pour lui-même, pas assez haut pour que ses chevaliers l’entende, mais assez pour que je comprenne le sens de ses paroles :

- Ça me rappelle quelque chose! Mais tu n’as pas répondu à ma question sur la Saint Jean.
- Je sais bien que vous n’adoubez les varlets qu’à la Saint Jean, mais laissez-moi prouver ma valeur en tournoi, sire.


Le roi semblait amusé de ma proposition, et je soupirai d’apaisement : chez quelqu’un d’autre, mes paroles auraient pu passer pour de l’arrogance ou de la grossièreté. Arthur se leva, ainsi que ses chevaliers. Il m’autorisa à me relever et ma grande taille me fit rougir : les gens du peuple ne sont sensés dépasser leur souverain sur aucuns points ! Je parcourus des yeux l’assemblée, et reconnut certains chevaliers : Yvain le chevalier au lion, Ké le sénéchal, Galehot, Erec, Mélior et bien d’autres. Mais des places restaient vacantes : je savais que mon frère était en mission, et d’autres chevaliers avec lui. Accompagnés du roi, nous nous rendîmes au terrai de tournoi, qui servait aussi aux duels et aux jugements. C’était une vaste prairie verdoyante, que seul un entretient particulier gardait ainsi. Sur deux côtés, des gradins semblaient prés à accueillir visiteur et badauds, avec deux cabanons en pierre. Au centre, on voyait des marques, sans doute pour installer les piquets pour les jugements. Je regardai ce terrain avec appréhension, mais sans peur : je m’entraînais depuis ma naissance ou presque au combat, je ne devais pas perdre, non je ne POUVAIS pas perdre.
Par nervosité, j’agrippais le pommeau de mon épée avec force. Mes phalanges devaient être blanches, sous mes gants de cuir. Arthur, ne remarquant rien ou faisant semblant de ne rien remarquer, m’expliqua que nous allions faire un test en combat réel, et non un tournoi. J’allais me battre contre un volontaire. Quand le roi demanda qui allait me combattre, le plus rapide fut Ké. Je souris : cet homme était, à ce qu’on disait, un homme guidé par ses sentiments, qui était plus impulsif que réfléchi. Un combat gagné d’avance…
Un page me mena dans un cabanon, utilisée pour se préparer. Il voulut m’aider à mettre une côte de maille. Je refusais gentiment, mais quand il voulut m’enlever mon heaume, je le renvoyais d’une pichenette.

- Tss…Je n’ai pas besoin de toi, ni cette ferraille ! Mon armure me va très bien.
- Mais,…Mais,…


Je coupais court à son insistance, un peu honteusement : il ne faisait que son travail. Bien m’en prit, car à la seconde suivante, la porte s’ouvrit avec fracas, et Mélior apparut, en compagnie d’Arthur. Le premier prit la parole, avec l’accord de son suzerain :

- A votre place, je me mettrais sur mon cheval. Ké est déjà prêt.


Il eut un rictus mauvais. En voila un qui ne m’était pas très amical. J’acquiesçai tout de même. Accompagné des deux seigneurs de guerre, je sortis du cabanon, et rejoignis une écurie décorée chichement des blasons des vainqueurs de tournois et jugements. Un destrier m’y attendait. Ce cheval de combat me semblait plus lourd et beaucoup moins agile que mon fin Loki-à-la-robe-blanche. Mais il ferait l’affaire. En tout cas, il DEVAIT la faire… Sinon, l’avenir s’envolerait devant mes yeux, qui seraient sans doute déteints par le chagrin. Je secouais la tête. Finies, les pensées négatives ! Je montais sur le cheval, puis passais la lourde porte à double battant qui fermait l’écurie. Ké m’attendait, à une dizaine de mètres de là. Il me lança d’un air goguenard, et prématurément victorieux :

- J’ai cru que tu te défilais, varlet ! On n’affronte pas impunément le roi et ses chevaliers ! Tu devrais le savoir, non ?
- Moi ? Je devrais connaître cette leçon ? N’est ce pas vous qui aviez été vaincu par Lancelot du Lac, alors à peine chevalier ? Vous avez pourtant plus d’expérience que lui !


Ké ne répondit rien, mais je sentais qu’il avait été touché dans son orgueil. Il me lança un regard noir, se ratatina légèrement, les joues d’un pourpre sanguin. J’avais visé juste.
L’assaut fut lancé quelques minutes plus tard. Les gradins étaient toujours aussi vides, à l’exception des chevaliers de la table ronde et de leur chef, le vaillant Arthur. Je regardais machinalement les spectateurs, quand Ké, encore énervé, attaqua, son pic dressé vers. Je me ressaisis, puis l’évitai, assez facilement, car elle était plus forte que précise. Je saisis le pic près du pommeau, et d’un coup de poignée sec, le dégageai et l’envoyai un peu plus loin. Cette manœuvre fut facilitée par l’effet de surprise. Le sénéchal, furieux, sauta de son cheval et prit son épée en main. Je l’imitai, et cette fois-ci, lançai l’assaut avant lui. Ké para mon coup rapidement, et riposta immédiatement. Je l’évitais lestement. S’ensuivie une volée de coups venants de chacun d’entre nous. Nos épées s’entrechoquaient avec rage, dans un bruit de ferraille. Nous virevoltions sans cesse, sous peine de quoi nous risquions d’être décapités ou tranchés. Un moment, Ké fut sur le point de perdre, l’instant d’après je me trouvai à mon tour en position de faiblesse. Grâce à une feinte, je me retrouvai derrière mon adversaire, que je mis à genou d’un coup de pieds aux tibias. Il tomba avec un gémissement de douleur. Tss… Etais-ce la valeur des chevaliers de la table ronde? Ou alors Ké était un exemplaire de la vieillesse chevaleresque, et ses vieux os lui donnaient du tracas ? Je posais ensuite le tranchant de mon épée sur sa gorge à nouveau silencieuse, et sans hésitations, je déclarai d’une voix forte, dénudée d’expressions, monocorde et tranquille :

- Vous êtes mort.

L'assaut avait duré plus d’un quart d’heure.


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