Sara Wade

Physique
Malgré mon statut d'humaine, on me qualifie souvent de jolie. J'ai onze ans, pourtant, j'en parrait parfois moins. Mes cheveux blonds, légerment bouclés, tombent en cascade sur mes épaules. Leur couleur cendrée s'éclaircie avec le soleil. Mes yeux aussi, sont influencés par ce derniers. Tandis qu'à l'ombre ils sont anthracites, le moindre rayon les éclaircit pour devenir caramels. Etrange, mais bien réel, pourtant. Un nez fin et aquilin auquel s'ensuive deux lèvres rouges. Mon visage enfantin n'est pas rond, pas joufflu. Plutôt ovale, sans être trop allongé. Je ne suis pas très musclée, pas musclée du tout, d'ailleurs.Je me déplace d'une démarche souple et gracieuse, fruit d'années d'enfance à jouer au mannequin. Mais que dire de plus, vous avez la photo, non ?

Caractère
Je suis quelqu'un d'assez calme et réservée. Surtout si je ne connais pas. Un peu froussarde, je ferais rarement le premier pas vers les gens, mais au final, j'ai un bon fond. Je ne cherche jamais des misères aux gens. J'essaye de me faire des amis et quand j'en ai, c'est pour toujours. J'aime rire, plus que pleurer malgré tout je suis assez sensible et quand deux sentiments contradictoires se mélangent en moi, les larmes coulent. J'aime savoir qu'on veille sur moi et qu'on me veut du bien et non du mal, cela me rassure. J'ai besoin de gens sur d'eux autour de moi, mais aussi des gens qui me comprennent et m'écoutent. J'aime être au milieu de beaucoup de monde sans pour cela être le centre d'intérêt, ça me mets mal à l'aise. J'essaye d'être courageuse, mais ça ne réussis pas toujours. Je recherche inconsiemment quelqun qui peut m'aider, me soutenir. Encore quelque chose. Ce n'est pas vraiment un don, c'est juste une capacité. Je suis observatrice, un peu mentalist sur les bords. En regardant les gens, ce ne sont pas les mêmes caractéritiques qui me sautent aux yeux. Elles me permettent de cerner plus facilement la personne qui se trouve devant moi, de voir l'émotion qui la traverse, ...

Histoire
Je suis née comme n'importe quel humain. Jeune et insouciante. Je vivais dans une famille d'acceuil, que je croyais être ma vraie. J'avais tout ce qu'il me fallait pour mener une vie heureuse. Lorsque je commençai l'école, je me fit plusieurs amis. J'étais loyale avec eux et ne les lachais jamais. Mes notes allaient de bon train et mes parents adoptifs étaient fiers de moi. J'étais très perspicace et je finis par deviner que quelque chose n'allait pas. Mon premier indice fut que je n'avais jamais vu de photo de moi enfant. Les premières que l'on me montraient dataient d'un ou deux ans après ma naissance. Puis, personne n'avait jamais dit que je ressemblais à un de mes parents. Tandis qu'ils étaient tout deux bruns aux yeux bleus, j'étais blonde aux yeux bruns. Je finis par leur poser la question et en mauvais acteurs qu'ils étaient, je ne leur fis que croire que je gobais leur histoire. Blessée par la nouvelle, je m'enfermai dans ma chambre. Ce soir là, je pris une résolution, découvrir qui étaient mes parents. S'ensuivirent deux longues années de recherches cachées. Qui portèrent leurs fruits, d'une certaines façon. Je fouillai régulièrement le bureau de mon père, analysant ses documents. Je tombai un jour sur un veu classeur abimé. En l'ouvrant, je sus tout de suite qu'il contnenait des informations capitales. J'y trouvai mon nom de famille et l'identité de mes parents. Quelques photos de moi avec eux et le certificat d'adoption. Le lendemain, je séchai les cours. À la place, je me dirigeai vers la gare. J'avais pu lire dans le classeur que j'étais née dans la ville voisine. J'avais de la chance, il faut dire. J'aurais pu être née dans un autre pays, un autre continent. Arrivée dans mon village natal, je me dirigeai vers la mairie. Je pus observer que c'était un endroit tranquille, qui m'aurait certainement plus. J'entrai dans le beau bâtiment de marbre aux allures médiévales. Une femme d'une quarantaine d'année se trouvait là, sérieuse et solennelle. Je lui donnai le nom de mes parents. Elle hésita d'abord, mais fini par aller chercher des documents sous mon regard suppliant. Je la remerciai, et parti, la farde à rabat sous le bras. Je m'assis dans un parc. Ce que je pus lire ne m'étonna pas tant que ça. Mes parents étaient morts, tous deux. À l'endroit où aurait du être préciser leur mort, un petit cachet indiquai « affaire non résolue ». Sans trop savoir pourquoi, cela m'énerva. Je n'avais que faire d'informations vaines. J'aarchai les pages intérressantes du dossier, les pliai et les glissai dans ma poche. Je jetai le reste dans une des poubelles de l'endroit public. Lorsque je regardai ma montre, je me rendis compte que mon train du retour partait bientôt. Je courru jusqu'à la gare et le prit de justesse. Rentrée à la bonne gare, je prit le bus jusqu'à mon village. Je n'avais que quelques minutes à marcher. Bien avant d'arriver, j'entendis les sirènes d'une voiture balisée. Je me demandai pourquoi les policiers étaient là, mais je ne me serais jamais doutée que c'étais chez moi. En arrivant, j'aperçus aussi une ambulance. Je courru. Ma maison était intacte, mes parents, moins. Bien que je n'aie que 11 ans on me demanda de reconnaitre les corps, étant leur seule famille, et encore. Puis, un flic me demanda de rester là, qu'une assistante sociale allait venir s'occuper de moi. C'est là que je décidai de partir. Je fonçai dans ma chambre, mis des chaussures de marche, prit un sac à dos avec quelques provisions et tout ce qu'il me fallait. La maison était vide puisque personne n'avait le droit d'y aller, c'était une scène de crime, mais personne ne remarque non plus une petite fille qui se glisse à l'intérieur. De façon anodine, je demandai à l'ambulancier de quoi ils étaient morts, il ne sut me répondre. « Mort inconnue. » Cela me rappella quelque chose. Sans plus attendre, je m'en allai. Peut importe si ils me cherchaient, j'avais d'autres choses à faire. Beaucoup plus importantes, comme résoudre deux doubles-meurtres...