Partir pour mieux revenir. {Marion}

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"Revenir". Ce mot me hantais depuis mon départ. Il m'avait hanté à Paris, New-York, Tokyo, Rome et bien d'autres encore. J'avais fait beaucoup de choses pour arrêter de penser à eux, et à elle en particulier. Des visites, des ballades en pleine nature, seul avec moi-même, comme avant... Mais rien, rien n'effaçait son visage, son rire, sa voix, elle toute entière... Et puis sa famille lui manquais Alissa, Sylicia, Harry et Dameka. Même si je ne vivais plus avec eux, je les voyais souvent et là, je souffrais de leur non-présence... Mais j'étais sur le point d'arriver. Une voix de nunuche humaine retentit dans l'avion:

"Mesdames et Messieurs, le vol de Paris/Sydney est sur le point d'arriver à destination. Veuillez attacher vos ceintures de sécurité, nous allons atterir."

Le simple fait d'entendre le mot "sécurité" m'arracha un sourire. Comme si j'allais mourir... La fragilité des humains m'exaspérais. Heuresement que j'avais bu avant de partir... Cet avion avait une odeur bien forte. L'atterissage se fit en douceur. Aucun trous d'air ou autre vinrent secouer le calme qu'il régnait ici. Je descendit calmement de l'avion. Une hotesse vint me demander si je voulais qu'elle m'aide à retrouver mes parents et je lui rit au nez. Quelle idiote! Si elle savait... Je suis bien plus vieux que toi ma chère! Je pris mes bagages en main et partit. Evidement, n'ayant prévenu personne de mon retour, personne ne m'attendais dans l'aéroport... Un casque de musique sur les oreilles, je pris un taxi m'arrêtais dans une rue où je la vit. Le murmure de son nom m'échappa des lèvres. Je le criais plus fort, espèrant que si j'avais un coeur, il serais entrain de battre plus fort que jamais...

"MARION!!! Marion!!! Je suis là! Je suis revenu!"

Allait-elle m'entendre, vouloir m'entendre... Mais pourquoi avais-je des sentiments! Les sentiments sont réservés aux faibles, je ne veux pas être faible! Je ne le ferais plus. Je ne le serais plus. Ou du moins, j'essairais...

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Ma vie n'était plus la même depuis qu'il était parti. Je ne chassais presque plus, malgré mon nouveau régime. Je ne souriais plus non plus. Il hantait mes pensées, sans cesse. Ce douloureux souvenirs qu'étais son départ je ne voulais plus y penser. Mais comment faire pour oublier ? Pour oublier cette soirée ou un simple mot a tout expliquer. Je soupirais discrètement. Le temps était brumeux, et la pluie allait bientôt arriver. Puis, tout en marchant, j'entendis une voix, crié mon prénom. Non, ce n'était pas une voix, c'était sa voix. Sa voix m'appelait, me disait qu'il était revenue. Étais ce une hallucination ? Je tournais légèrement la tête, pour m'apercevoir que je ne rêvais pas. il était dans un taxi, et me regardais. J'en étais sur, c'était lui. J'écarquillais les yeux, et m'étais même arrêter. Son prénom sortit de ma bouche, seuls les vampires aurait pu percevoir ce que j'avais dis.

- Matthew..

Je reculais quelque peu, et reprenais ma route, en marchant plus vite cette fois ci, je ne pouvais y croire... Cela ne pouvait être vrai.

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Elle m'avait entendu! Je la regardais dans les yeux, la vitre baissée. Si je pouvais pleurer, ce serais surement la première fois de ma vie que je le ferais. Son visage paraissait triste, nostalgique. Je l'avais fait souffrir, en voulant me faire oublier je n'avais qu'aggraver les choses. Je me détestais pour ça. Elle n'avait pas mériter de souffrir pour moi! Je ne valait rien, pas un sous... presque autant qu'un humain pour le coup... J'arrêtais la voiture, ouvrais la portière en volée et lui courut après lorsque son murmure parvint à mes oreilles. Elle partais déjà, troublée. Elle ne me croyait pas, elle ne croyait pas en ma présence. Je criais son nom sans m'arrêter. Ce prénom qui avait heurté ma conscience bien des fois sans dépasser mes lèvres un seule fois. Ses nuits où j'avais hurlé ma haine au monde sur les falaises, saccagé des magasins en riant nerveusement, ces jours où les hésitations m'assaillaient sans cesse.

"Marion! Marion! Marion!..."

Je la rattrapais. Elle ne pouvait pas aller moins vite? Quelle fille têtue... Je secouais la tête négativement et la rattrapa pour de bon. Je lui saisit le bras, pour lui montrer que j'étais là, vraiment là. Je murmurais une dernière fois son prénom.

"Je suis là... Regarde-moi, touche-moi, je suis là."

Il lui prit la main et la posa contre sa joue.

"Je suis désolé... Je n'aurais pas dût partir ainsi... M'en veux-tu?"

Si les larmes avaient put couler, elles glisseraient sans bruit sur mes joues froides. Qu'elle était belle... Pourquoi était-elle si belle, si charmante, si attirante? Je n'avais aucune réponse à mes questions.

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Il répéta mon nom, plusieurs fois. J'entendis la portière de voiture claquée. J'avais une forte envie de pleurer, mais pourtant, aucune larme ne coulaient le longs de mes joues. Il me prit le bras, et mon prénom sortit, encore une fois, de sa bouche. Il me dit qu'il était la. Il me demanda de le toucher, et me répété encore une fois, qu'il était la. Il prit ensuite ma main, et la posa contre sa joue.
Il s'excusa, en disant qu'il n'aurait jamais du partir comme sa. Il me demanda, ensuite, si je lui en voulais. J'enlevais ma main.

- Comment ose tu me poser cette question ? chuchotais-je, en colère.

Malgré sa, j'étais triste. Qu'allait il se passer a présent ? Il était revenue, mais pour combien de temps. Mais j'étais sûre d'une chose. Je ne lui pardonnerais pas. Pas maintenant. Il m'avait fait trop de mal. J'ai voulu mourir, pour lui. Personne ne le savais.
Mais pourquoi, suis-je tomber amoureuse de lui, et pas un autre ? Je soupirais, discrètement.

- Tu croyais peut-être que j'allais te pardonner si facilement ? dis-je en le regardant. Tu croyais peut-être, que j'allais oublier ce qui c'était passées, et que je retournerais avec toi ? sa ne marche pas comme sa, Matthew. dis-je, mauvaise

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Lorsqu'elle retira sa main, la terre s'écroula autour de moi. Je la regardais dans les yeux, le regard torturé par un simple geste. Un simple geste qui exprime tout. Elle ne m'aime plus. Elle a raison... Je laisse retomber ma main le long de mon corp, baissant la tête. Si j'avais su... Mais je n'ai pas su, je suis partit sans savoir ce qu'elle pensait. Ses paroles m'atteigne là où un coeur devrait résider. Je le ressens en moi. Elles m'arrachent une grimace de douleur. Je sais! Je sais que je suis un monstre! Mais pourquoi, pourquoi es-tu entrée dans ma vie bon sang! Pourquoi souffrons-nous? Le méritais-je tant que cela? Suis-je si cruel qu'elle le laisse paraitre? Non! Non! Je sais que tu ne me pardonnerais pas! Mais tu comprends! Tu comprends n'est-ce pas! J'ai juste, juste crut un instant que... que tu le pourrais. Je le sais tout ça! Pourquoi me dis-tu cela! Je le sais par coeur! J'ai souffert aussi! Peut-être pas autant que toi, mais je connais la douleur! Elle a toujours fait partit de moi. Mais je ne pensais pas qu'elle s'étendrais sur ceux que j'aime.

"Sache au moins que, pas une nuit, pas un jour, j'ai cessé de t'aimer..."

Je m'apprêtais à lui caresser la joue, le visage toujours déformer par la douleur. J'avançais ma main vers sa joue et la repliais lentement, la faisant retomber. Puis je la regardais d'un sourire mélancolique, tellement, déçu, de moi, de cette situation... Puis je murmurais.

"Au revoir..."

Et je la laissais repartir, préférant qu'elle me quitte, pouvant ainsi observer pour la dernière fois peut-être ses mouvements gracieux et sa silhouette parfaite encore une fois. La souffrance que j'avais apprivoisée parraissait bien plus hostile, vorace à présent. Je n'avais même pas eu le courage de lui dire "adieu" préférant garder l'espoir de la revoir un jour...

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Il me dit, qu'il n'y avait pas une nuit, pas un jour, ou il a cessé de m'aimer. Je baissai la tête. Je vis qu'il avança sa main vers mon visage, puis il la replia finalement, pour la faire tomber. Il me murmura un au revoir. J'avais la sensation que plus rien ne comptait, mon éternité n'était rien sans lui, et pourtant, je ne pouvais lui pardonner. Peut-être, un jour, tout redeviendrai comme avant. Je ne voulait pas partir. Pourtant, il le fallait. D'un pas hésitant, je me rapprocha de lui. J'approchais, mon visage du sien, et lui donnais un baiser. puis je me reculais et le regardais.

- Au revoir.

Et je m'éloigna, sans un mot de plus. J'aurais aimer que le temps ce soit arrêter, quand mes lèvres ont retrouvés les siennes. Humaine, j'aurais forcément pleurer, toutes les larmes de mon corps. Je n'aurais jamais cru m'attacher a quelqu'un comme sa. Et pourtant, cela était le cas. Et j'en étais certaine. Malgré la souffrance que j'avais enduré, j'aimais et aimerais toujours Matthew Silveryn.

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Son regard. L'éviter. Je n'y arrivais pas. Pourtant, elle baissa la tête... Non! C'est à moi de culpabiliser! Tu n'y est pour rien toi! Tu n'es qu'un victime de mes actes. Tu n'as plus à souffrir. Je ne suis pas celui qu'il te faut et pourtant, je t'aime tellement! A un point où tout cela me fait souffrir. Elle était ma moitié, le coeur qu'il me manquait... Le brin de soleil de ma douleur noire. J'aurais voulut l'entendre rire, rire de bonheur un dernière fois... Juste une dernière fois... Je t'aime Marion. Tu entends? Je t'aime! Et toi? M'aimes-tu? Ou me hais-tu à tout jamais? Je ne sais pas. Je suis perdu. Je la regardais approcher sans un mot. Son parfum se rapprocha de moi. J'avais envie de passer ma main dans ses cheveux, de les sentir, de l'embrasser, la toucher, la serrer... Mais je n'avais pas le droit. Plus le droit. Cela m'étais interdit. Ce fut elle qui m'embrassa. Furtif, certes, mais je ne le prolongea pas, voulant seulement garder la douceur de ses lèvres, leur tiédeur sur les miennes. J'avais envie de lui dire de ne pas reculer, de rester proche de moi. Que nous ne pouvions ne plus souffrir, ou souffrir ensemble. Mais non, c'était égoiste. Et une certaine fierté m'en empêchais. Je la regardais encore. Sa voix, sa voix mélodieuse, qui montrait bien la tristesse qui l'entourait. Je voulus lui promettre un tas de choses, m'excuser un million de fois, l'aimer encore plus... Mais son "Au revoir" m'arracha une autre grimace de douleur. Non! Ne t'en va pas! Ne pars pas! Regarde moi encore une fois! Sourit moi une dernière fois! Aime-moi rien qu'encore une fois... Donne moi une seconde chance. Mais le peux-tu vraiment? Je ne crois pas. Je la regardais s'éloigner de moi en lui hurlant mon désespoir.

"JE T'AIME! JE T'AIME MARION!"

Ce fut les dernières phrases que je hurlais. Je ne fis que les murmurer par la suite, comme pour me rassurer. Elle ne me regardais plus. Son regard se portais ailleurs. Pourquoi les vampires avaient-ils des sentiments aussi forts? Les humains souffraient-ils ainsi aussi? Je les plaignais dans ce cas. Car aimer une fille à ce point, c'était bien plus que douloureux... Sur ce, je retournais, tête baissée, traînant des pieds au taxi qui me ramenait à la maison.

{Fin du Rp}

» Qui es-tu ? [pv Marion]
» Présentation de Marion Khan !
» Rencontre avec Marion ~
» Rencontre inattendue. [Pv Marion]
» ~ Aïe, ça fait mal ~ {Rosalie & Marion}